Hier soir, Anne Paceo et son quintet Yôkaï jouaient au Duc
des Lombards.
J’ai déjà eu le plaisir de dire tout le bien que je pensais
de ce groupe et du répertoire dans cette chronique parue sur Citizen Jazz.
Bizarrement, je ne les avais jamais entendus en live. Et bien, c’est chose
faite, et je couche quelques lignes simplement pour partager mon enthousiasme.
Yokaï, c’est juste du bonheur, c’est une musique qui donne
le sourire et fait dodeliner de la tête, une musique qui raconte des histoires,
qui groove, qui pulse, qui fait rêver. Une musique d’évasion sensible et
positive.
Outre l’interprétation de moments forts du disque
("Shwedagon", "Crunch", "When The Sun Rises", "Yôkaï", "Little Bouddha"), quatre titres
(dont on dira pour faire court qu’ils sont nouveaux) sont venus compléter ce
set : « Circus », « Birth and Rebirth », « Myanmar
Folk Song » ainsi qu’une magnifique ballade, « Les châteaux de sable ».
Ce concert fut l’occasion pour moi de découvrir Adrien
Daoud, saxophoniste ténor à la belle sonorité qui prend le temps de construire
patiemment ses chorus, avec un respect évident de la musique de la batteuse.
Vous pouvez l’écouter au sein du groupe DAD ou de Kaïmaki.
Je remercie chaleureusement ce très beau quintet, par l’intermédiaire
duquel le soleil a brillé fort hier soir dans le centre de Paris.
Anne Pacéo a par ailleurs monté un nouveau quartet qu’il me
tarde de découvrir, « Circles », avec Leïla Martial, Emile Parisien
et Tony Paeleman. Je ne peux que vous conseiller de surveiller les passages de
ces groupes, et de vous y précipiter. En attendant, les albums d’Anne Pacéo
sont toujours en circulation. Triphase, Empreintes et Yôkaï sont des disques qu’il
est bon d’avoir chez soi. Je dis ça……………..

1 commentaire:
Merci Olivier pour cette chronique de concert.
La musique D'Anne raconte effectivement de belles histoires, c'est ce que j'aime chez elle.
Cordialement
François Peyratout
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